Vendôme Associations dans le rouge
Le signal d’alarme a été tiré lors de l’assemblée générale de Vendôme Associations. Une constatation qui rend amers certains devant les difficultés de trésorerie rencontrées.
Salle comble au Foyer Clemenceau pour écouter d’abord le rapport moral de l’année 2016. Des précisions également sur le rôle de Vendôme Associations qui, au service des 175 associations adhérentes en 2016, est spécifiquement un réseau de territoire rassemblant autour de projets communs toutes les structures de secteurs et d’activités divers. La ville de Vendôme met à sa disposition des bureaux au Pôle Jules-Ferry et assigne par convention son accueil du public, la gestion des plannings et le suivi de fonctionnement du bâtiment. Dès sa création, l’association s’est chargée d’organiser chaque année «La Journée des associations», le premier samedi de septembre. De 2002 à 2016, elle a su créer de multiples manifestations, comme les Cafés Asso, la Broc’Asso ou le Guide du réseau, rassemblant sur une même brochure toutes les structures adhérentes. Proposant des formations aux associations, pouvant sous forme de prestations prendre également en charge la comptabilité de certaines, ses trois salariés jusqu’à février 2017 (plus que deux aujourd’hui, et une à la fin de l’année) ont pris à cœur de faire vivre ce réseau.
Une trésorerie en difficulté
Les raisons des difficultés rencontrées par Vendôme Associations, c’est la conjoncture de plusieurs phénomènes. Une chute d’activité, une baisse des subventions et l’organisation par la ville de Vendôme de manifestations qui ne rapportent pas d’argent amènent aujourd’hui une trésorerie négative de près de 10 000€. Ce qui met en péril la pérennité de l’association. Lors de l’assemblée, les questions et les réponses ont fusé. Doit-on augmenter les cotisations? Baisser les charges, en outre les salaires qui sont les plus grands postes de dépenses malgré les aides? Mais si il y des contrats non renouvelés, qui fera, seul, le travail des deux salariés présents aujourd’hui, et de trois hier? Beaucoup d’interrogations auxquelles Aurore et Agathe, les deux permanentes, ont essayé de répondre. Une année 2017 qui risque d’être fatale à cette structure qui rend pourtant de nombreux services. Affaire à suivre…