Hélène et Daniel invitent à «Une soupe et on lit»
La chanteuse et son compagnon invitent à la soupe d’hiver dont les volutes accompagnent des lectures. Une riche idée pour réchauffer les corps et les âmes !
Quel beau jeu de mots que celui-ci pour inviter à se réchauffer en société, du cœur de l’hiver au début du printemps ! Hélène Maurice et Daniel Flamand qu’on ne présente plus n’en sont pas à leur coup d’essai. Depuis des années, dans l’intimité amicale – presque familiale – de leur petite ferme, ils soutiennent les artistes et militent pour la culture, sans en tirer d’autre profit que celui de partager.
Lien social efficace
Une idée nouvelle vient de germer dans la tête de la chanteuse et de son ingénieux compagnon, bâtisseur d’un authentique théâtre de campagne dont le rideau se lève toujours dans le caquètement des poules ou le braiment d’un âne. Inviter les auteurs ou autrices à partager à voix haute leurs créations au sein d’un tout petit public, amical sans doute mais souvent avisé.
«Ce n’est pas toujours facile de se motiver pour sortir de nos maisons quand il fait froid ou humide mais c’est le lien social le plus efficace pour nous maintenir en bonne forme, mentale et physique, assure Hélène… Ce qu’on veut avec cette soupe partagée et ces lectures, c’est favoriser le lien, l’entraide, la solidarité, en un mot : faire vivre l’identité de notre milieu rural ! »
Les fidèles habitués des rendez-vous des Brenaudries (c’est le nom de la ferme) ne seront pas surpris de trouver ici les mots-clés redits par Hélène pour parler d’Une soupe et on lit et plus généralement de sa démarche avec Daniel : «des spectacles qui invitent à la réflexion, des moments riches en émotions et… Si précieux !»
Repas partagé
La formule bien connue des habitués qui consiste à apporter plats et breuvage à partager est toujours d’actualité, à quoi s’ajoute une soupe maison préparée avec des légumes de la ferme. Quant à la lecture, elle cite volontiers le polariste et auteur jeunesse Christian Oster : «[Elle] est le premier instrument de liberté et elle est la première chose à défendre. »
Et de conclure avec l’Américaine Alice Walker (auteur de La couleur pourpre) : «Les temps difficiles nécessitent une danse furieuse, chacun de nous en est la preuve.»