Économie et sociétéÉconomie en Vendômois

Ça bouge à la CCI 41

La dernière assemblée générale de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Loir-et-Cher a connu un déroulement classique, à part quelques mouvements de chaises musicales au sein du bureau qui ne changeront, en rien, la poursuite de la vie et les activités de cette noble institution…

Ancien premier vice-président, Michel Pillefer, par ailleurs conseiller municipal dans la minorité, au sein de l’équipe blésoise présidée par Marc Gricourt, à qui il a été reproché une position un peu trop publique en politique, a démissionné, ce qui a entraîné un remaniement au sein du «gouvernement» de la CCI 41, qui conserve à sa tête Marie-Noëlle Amiot, (Cartonnages Thiolat) présidente, et ce, à l’issue d’une réunion à huis clos.
Elle sera entourée de deux vice-présidentes, Claudine Martins de Sousa (Services) et Marie Jolly (Commerce). Laurent Kopp, ancien secrétaire, devient trésorier, avec comme adjoint, Jean-Christophe Cadoux ; le poste de secrétaire revenant à Bruce Lacube, et celui de secrétaire adjoint à Claudine Barbosa.

Les autres membres sont Franck Bataille, Séverine Rocheron et Valérie Fortin Joly.

Six axes de travail ont été dégagés, notamment sur l’accueil, la formation et l’emploi, sans oublier l’écologie et sa transition à accompagner tout comme les collégiens, bases des collaborateurs de demain qu’il faut accueillir et former au maximum dans les entreprises pour leur donner de l’appétence…, notamment pour la reprise prochaine des structures dont les patrons partiront à la retraite.

Une signature de partenariat a été effectuée entre Marie-Noëlle Amiot et Aurélie Branjauneau, présidente de la Jeune Chambre Économique Blois-Vendôme, pour diverses actions portant sur l’emploi et des échanges, avant que des tables rondes ne suivent une des dernières interventions publiques, de Lionel Henry, directeur de l’Observatoire de l’Économie et des Territoires, sur la situation économique du département à la fin de l’année 2022, avec un bilan assez positif en croissance et en emplois, malgré la crise et ses répercussions, les recrutements étant, toutefois, plus que stables.

La place du numérique dans les entreprises, la réponse aux coûts des énergies et matières premières, la fidélisation des personnels ainsi que leur bien-être au travail, les circuits de plus en plus courts souhaités, la pédagogie à adapter face aux crises, en matière de recyclage à près de 100%, l’arrivée de plus en plus souhaitée de la semaine des quatre jours…ont été les sujets de base des interventions de plusieurs chefs d’entreprise invités à faire partager le fruit de leurs expériences, leurs espoirs, mais aussi, quelquefois, leurs doutes.

Par ailleurs, l’édition du livret «L’économie du Loir-et-Cher en chiffres» (www.loir-et-cher.cci.fr ou contact@loir-et-cher.cci.fr), d’après le bilan de l’an 2002, laisse beaucoup d’espoirs pour les années à venir, malgré certaines inquiétudes. S’il y a, en effet, 326.465 habitants en Loir-et-Cher, la natalité en légère hausse n’empêche pas une baisse de la population et on dénombre 100 actifs en emplois pour 154 personnes inactives ou sans emploi (sans emploi, retraités, personnes au foyer, inactifs, élèves de plus de 15 ans et enfants de moins de 15 ans).

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