Jean-Pierre Condemine a pris ses fonctions
Contrairement à certains préfets qui «débarquent» dans le département, Jean-Pierre Condemine, nouveau préfet de Loir-et-Cher, connaît, non seulement son nouveau territoire, mais aussi la région Centre puisqu’il fut, en compagnie du préfet de région Bernard Gérard, l’un de ses collaborateurs, en tant que secrétaire général de la préfecture de Région à Orléans. De plus, sans penser y être nommé, il était venu passer quelques jours à la fin de ce dernier été, du côté de Chambord et de la Sologne, en famille.
Ayant démarré sa carrière préfectorale en Savoie, en 1992, Jean-Pierre Condemine est passé, outre la région Centre précitée, par Pontarlier, Saint-Lô, Vannes, Montpellier, Brest, Mulhouse et Nevers, son dernier poste dans la Nièvre, en 2014. Sans oublier un passage à la Direction centrale de la Sécurité civile, domaine qui lui sera bien utile pour régler ou tenter de régler au mieux le problème du centre de secours de Saint-Aignan-sur-Cher, l’un des dossiers chauds dont il a hérité en arrivant. Et comme il est, par ailleurs, toujours membre du Conseil national des sapeurs-pompiers volontaires…, il saura de quoi il «cause».
Non chasseur, Jean-Pierre Condemine s’est penché, aussi, dès son arrivée, sur le dossier de la grippe aviaire qui menacerait des élevages en Loir-et-Cher, ainsi que sur les questions de sécurité et les intercommunalités, sujets à bien ficeler avant la fin de l’année.
Il lui faudra, aussi, faire vite pour prendre le pouls économique et industriel du département, se pencher sur les questions de sécurité routière (de plus en plus de morts et de blessés depuis le début de l’année par rapport à 2015), car, élections obligent, il aura une période de réserve à respecter et observer.
Mais ce natif de l’Ain, père de deux grands-enfants, et grand-père d’un petit-fils de deux mois qui connaît déjà le Loir-et-Cher, semble serein, vu son expérience et son vécu, face aux tâches qui l’attendent. Toutefois, sous un calme apparent, le nouveau préfet saura prendre tous les dossiers en compte sans les survoler…
En tous les cas, il a été bien mieux accueilli, par rapport à son prédécesseur, lors de sa prise de fonctions et sa première sortie publique, avec dépôt de gerbe, en rendant hommage aux morts pour la France, devant le monument érigé face à la préfecture.
Richard MULSANS