Économie et société

Yves Le Breton est parti dans les Côtes-d’Armor

Yves Le Breton, préfet de Loir-et-Cher, depuis le 1er septembre 2014, a pris ses fonctions dans le département des Côtes-d’Armor, depuis le 21 novembre. Il y a retrouvé Frédéric Doué, son ancien directeur de cabinet qui y occupe les mêmes fonctions. Le démarrage dans ce nouveau poste ne va donc pas être très difficile à assumer et à assurer surtout qu’il ne s’agissait pas de premier poste comme dans notre département.

Le Tout Loir-et-Cher, élus ou non, s’est pressé dans les salons de la préfecture pour lui dire un «au revoir» bien plus républicain que l’accueil un peu froid qui lui avait été réservé à son arrivée, juste après le départ de son prédécesseur Gilles Lagarde, dans des conditions «politiquement chaudes». Mais, depuis son arrivée, Yves Le Breton, aidé dans ses fonctions, par le sourire de son épouse Isabelle, a su se faire apprécier et aimer aussi.

Dans leur discours, Marc Gricourt, maire de Blois, et Maurice Leroy, au nom du Conseil départemental, saluèrent le côté pragmatique et british de ce préfet qui a vécu plusieurs événements aguerrissants dans une carrière : émeutes dans la ZUP de Blois ; attentats de janvier, avec le rassemblement silencieux de plus de 15.000 personnes à Blois, puis novembre 2015, avec les obsèques des soeurs Pétard de Chailles ; état d’urgence ; carte intercommunale ; 4 visites présidentielles et deux de premier ministre ; Tecknival sauvage à Salbris ; inondations au mois de juin dernier dans plus de la moitié des communes du Loir-et-Cher ; problèmes du centre de secours de Saint-Aignan…

Se souvenant avec le sourire que le choix du thème des Rendez-vous de l’Histoire 2016 «Partir» l’avait, un peu interpellé, lors de son lancement, il n’y avait pas trop pensé, sur le coup, mais avait réalisé que les préfets sont toujours un peu sur le départ, à n’importe quel moment de leur carrière.

Entre «Partir, c’est mourir un peu», le préfet Yves Le Breton préfère «Quand tu aimes, il faut partir» ou «Partir, c’est surtout grandir». Nous garderons son tout dernier choix, car l’histoire du département retiendra qu’Yves Le Breton est parti grandi, riche de son expérience, de son travail, de son opiniâtreté et de son sourire engageant et surtout d’avoir su, contre vent et marées, se faire aimer. Même si l’accueil «breton» qui lui avait été réservé il y a 2 ans l’avait un peu refroidi. Là-bas, ce préfet qui se dit fier, non pas d’être préfet, mais d’être un citoyen et un républicain, avant tout, se souviendra des conversations qu’il aura eues dans le Loir-et-Cher…et oubliera les quelques moments de marée noire en bordure de Loire, du Loir ou du Cher.

Richard MULSANS

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