Les aléas du niveau du Loir à Vendôme
Si le Loir a retrouvé, depuis quelques jours, un niveau satisfaisant, son état a préoccupé les Vendômois pendant quelques temps. Philippe Chambrier, adjoint à l’environnement, a été sur le pont tout au long de cette période agitée.
«Lors de la crue du 8 mars, le débit du Loir a été multiplié par cinq par rapport à la situation habituelle. Le clapet régulateur du barrage des Grands-Prés s’est abaissé et est resté bloqué en situation basse à la suite d’un problème hydraulique important.»
Les effets de cette situation se sont faits ressentir depuis Areines jusqu’à Vendôme, asséchant pratiquement certains bras du Loir traversant la ville.
Outre l’impact esthétique au cœur de Vendôme, c’est le fonctionnement de la prise d’eau de l’usine locale d’eau potable qui aurait pu être affecté. Un risque qui a justifié une première intervention d’urgence pour actionner directement les vérins et faire remonter le clapet. Une opération de consolidation s’en est suivie avec la pose de béquilles pour retenir les clapets.
«L’ouvrage des Grands-Prés date de 1975 et, avec le temps, le joint torique des vérins s’est usé et ça a lâché. La première pale a été légèrement remontée grâce à l’action d’un plongeur mais la seconde pale était sortie de son logement. Il a du dégager le sable qui s’était accumulé, évitant ainsi que la pale ne parte dans le courant.»
Une deuxième entreprise est intervenue avec un compresseur, remplaçant la force hydraulique défaillante, pour actionner les vérins.
À terme, le remplacement définitif des vérins sera entrepris pour un coût de l’ordre de 70.000 €.