«Dura lex, sed lex»… au Conseil départemental
Maurice Leroy abdique mais reste dans l’Assemblée locale et nationale…
Aux commandes de l’avion départemental Air Force 0ne, depuis le 1er avril (!) 2004, Maurice Leroy , récemment réélu député, a suivi la ligne de conduite qu’il s’était fixée en ne conservant, loi sur le non-cumul des mandats oblige, que ses fonctions de député.
«Pour mieux faire entendre ma voix à Paris pour y défendre le Loir-et-Cher, certes, la Région Centre-Val de Loire aussi, mais surtout la ruralité, afin que nos campagnes et nos bourgs ruraux ne meurent pas. Pour un véritable équilibre égalitaire entre villes et territoires ruraux. Et aussi, pour m’opposer, en toute légalité, à la pression grandissante du FN.».
Maurice Leroy qui a passé le manche à Nicolas Perruchot, premier vice-président départemental, en attendant les élections du mardi 11 juillet prochain, reste donc simple conseiller départemental pour le secteur de Montoire-sur-le-Loir et conservera un œil attentif et une oreille développée, via son réseau, sur les affaires et dossiers qu’il a défendus pendant plus de 13 ans, avec de rares échecs.
Et en ouvrant la dernière session qu’il présida, en ce dernier lundi de ce mois de juin, il annonça que le site Giat (16 ha en cours de négociation) de Salbris allait, enfin, trouver une conclusion heureuse, sur le plan économique, sans en dire plus pour ne pas porter la scoumoune à cette affaire qui commence à être ancienne…, avant de dénoncer le fait que les conseils départementaux, déjà bien ponctionnés, le seront plus encore avec les baisses annoncées de dotations. Le Loir-et-Cher pourrait perdre 13 millions d’euros.
Mais, avec le programme Loir-et-Cher 2021, déjà bien entamé positivement, le Département pourra faire face aux crises et coups de tabac qui s’annoncent et le budget voté à l’unanimité enracinera encore plus les actions dynamisantes, en connaissant, parfaitement, les besoins et les attentes des habitants, quitte à les anticiper.
«Nous avons fait le bon choix du travail ensemble», insista Maurice Leroy, en remerciant tous ses pairs de la majorité départementale, «comme du groupe «Loir-et-Cher Autrement», ce qui prouve qu’on peut faire de l’opposition…autrement, en proposant et en animant une opposition constructive, donc efficace et utile».
Après l’examen de plusieurs dossiers classiques et avant l’intervention de Jean-Pierre Condemine, préfet de Loir-et-Cher, sur les actions menées en Loir-et-Cher, par ses services, le budget supplémentaire de quelque 39 millions a été voté à l’unanimité. Beau cadeau de confiance et de remerciements à la tâche accomplie au partant qui va retrouver, pendant quelques mois, une certaine quiétude et une décharge de travail qui lui libéreront, encore plus, d’énergies pour défendre le Loir-et-Cher à l’Assemblée nationale. Leroy abdique certes, forcé par la loi, mais ne se rend pas !