17èmes Ovinpiades des Jeunes Bergers
A la rencontre de la nouvelle génération d’éleveurs de brebis
La finale régionale réunira 25 jeunes issus de 4 établissements d’enseignements agricoles : LEGTA de Vendôme, LPA de Montoire-sur-Loir, EPLEFPA Naturapolis de Châteauroux (36) et EPLEFPA de Chartres La Saussaye (28).
Pour être les meilleurs jeunes bergers du Centre Val de Loire, les candidats devront réussir avec brio les épreuves théoriques et pratiques, inspirées des gestes quotidiens de l’éleveur, comme trier des brebis à l’aide d’un lecteur électronique, apprécier la santé d’une brebis, évaluer son état corporel, lui parer ses onglons et faire le choix d’un bélier… Les deux candidats arrivés en tête du classement de la finale territoriale du Centre Val de Loire auront la chance de conquérir le titre de Meilleur Jeune Berger de France 2022, lors de la finale nationale, le samedi 26 février, au Salon International de l’Agriculture à Paris.
Les Ovinpiades des Jeunes Bergers sont une invitation à découvrir le métier d’éleveur de brebis de l’intérieur, à travers des gestes concrets et d’échanges avec des professionnels.
Un métier qui intrigue et fascine
Si l’on questionne les Français sur les motivations d’un jeune à exercer le plus vieux métier du monde, ils pensent à 75% que c’est le lien avec la nature, 66% pour la relation avec les animaux, 57% pour la vie à la campagne et 48% pour le fait d’être automne*… Et c’est effectivement pour toutes ses raisons, que des jeunes choisissent ce métier. Mais également lorsqu’on s’installe, les investissements nécessaires sont modérés et le retour sur investissement est rapide. Et aussi parce que la filière ovine permet une bonne rentabilité (bon maintien des prix, demande supérieure à l’offre, politique agricole commune favorable), mais aussi une diversité des systèmes de production. De plus, elle offre de nombreux produits sous démarche de qualité.
*Enquête d’opinion sur le métier d’éleveur de brebis, réalisée par Opinionway pour la CNE
(Confédération Nationale des Eleveurs), en novembre 2019, sur un échantillon de 1000 répondants