Coordination rurale
L’occasion de faire le point sur l’état de satisfaction par rapport aux revendications largement exprimées avant et pendant le salon de l’Agriculture. Véronique Le Floc’h a interpellé les parlementaires sur des aspects très techniques des accords de libre échange en cours ou en préparation mettant en exergue les difficultés en terme de balance commerciale compte-tenu des écarts de prix en faveur de l’importation.
Plus généralement, les agriculteurs ont exprimé la volonté de promouvoir le «ne pas importer ce que l’on peut produire» avec soit une taxation des produits à l’import soit la création d’une information visible destinée au consommateur. Par ailleurs, la question des normes de production qui désavantageraient les agriculteurs français qui, au moment de la commercialisation, se trouvent confronter à des denrées moins contraintes en amont. Enfin, la question des pesticides et, notamment, des herbicides, a été évoquée. «Cette année, la plaine est sale !» a commentée une agricultrice, expliquant que la présence d’herbes indésirables dans la récolte de blé conduirait à une diminution nette du prix de vente voire un refus de prendre la marchandise. Et de mettre en exergue le rôle des coopératives bénéficiant d’avantages fiscaux mais se comportant en multinationales de l’Agro-alimentaire.
Après cette partie très politique, dirigeants et sympathisants de la Coordination Rurale sont partis à la Bigotière aux Hayes pour un repas convivial réunissant quelque cent cinquante participants.