Fouille Archéologique à l’ancien Théâtre
Avec un futur projet d’appartements et de maisons de ville mené par le promoteur immobilier In Situ, les fouilles archéologiques actuelles obligatoires lors de travaux d’aménagement, ne devaient pas découvrir de trésor. En effet, l’îlot St Denis et l’ancien théâtre étaient construits sur un cimetière du XIV jusqu’au XVI siècle, et n’auraient connu aucun bâtiment à l’exception d une petite chapelle.
C’est donc dans ce cadre que la requalification urbaine de toute cette surface a débuté avec la réalisation d’un diagnostic d’archéologie préventive dés le 22 février pour se terminer le 11 mars. Ces recherches sont menées comme au quartier Rochambeau, par l’Institut de recherches archéologique préventives (Inrap) pour détecter, caractériser, circonscrire et dater d’éventuels vestiges en sondant au hasard 5 à 10% de la surface du projet d’aménagement. Les archéologues de l’Inrap interviennent donc ainsi, sur décision de l’État, pour sauvegarder le patrimoine archéologique et ses services peuvent ou non prescrire une fouille plus poussée si les résultats en valaient la peine. Les tranchées effectuées seront rebouchées après la libération du site.
Cette opération de requalification urbaine de l’îlot de l’ancien théâtre répond à l’objectif de développement et de diversification de l’offre d’habitat à Vendôme.
«Au total, le promoteur immobilier In Situ devrait livrer 29 appartements, ce qui est important pour la ville car Vendôme manque cruellement d’offre sur ce secteur; en plus, cette opération va redynamiser le faubourg Chartrain, une artère essentielle du coeur commerçant de la ville» souligne Pascal Brindeau Maire de Vendôme.
Début Avril, la destruction des anciens bâtiments St Denis devrait s’accompagner de la disparition des 2 rues qui longeaient l’ancien théâtre, déclassées du domaine public, les rues Yvon Villarceau et Colonel Lebel.
«Nous cherchons actuellement où requalifier ces deux noms de personnages vendômois, l’un né à Vendôme ingénieur et informaticien, l’autre inventeur du fusil Lebel de l’armée Française, enterré au cimetière des Tuileries.» commente Pascal Brindeau.
La deuxième phase de fouilles archéologiques au quartier Rochambeau devrait également commencer dans la foulée d’ici la fin mars.