Épicier de père en fils depuis 150 ans
C’est en 1870 qu’Alfred Héry et Aline Cothereau achètent les lieux.
« Il y a alors un verger et des pâturages pour les chevaux » précise Michel, arrière petit-fils des fondateurs. Déjà, le commerçant s’attelle à proposer une large gamme de produits à ses clients. En sus de l’épicerie, on y trouve de la mercerie, des sirops et liqueurs ainsi que de la coutellerie.
Un peu avant 1900, Gaston prend le relais. La lignée continue avec les deux frères, Alfred et Jean. « Mon oncle a développé la vente de vin avec l’installation d’un chais dans les années 30 ». Puis, c’est au tour de Michel d’enfiler le tablier et de franchir le cap du profond changement du monde rural, avec la diminution de la population et le bouleversement du commerce de proximité. Des changements surmontés avec succès et poursuivis par son fils, Jérôme, actuel gérant, qui franchit avec la même énergie le seuil du troisième millénaire. « Le magasin a été entièrement rénové il y a cinq ans pour continuer d’offrir à nos clients services et produits de qualité dans les meilleures conditions. »
« Une foule de multitude de quantité considérable de produits » promettait le grand-père Alfred
Adhérent de la coopérative U, Jérôme a choisi de rester indépendant et peut ainsi se fournir localement pour des produits spécifiques.
« Pommes et poires de Mont-près-Chambord, les vins de la coopérative de Villiers ou de Vouvray, les palets solognots, les produits laitiers de Montoire ou bien encore les produits de la ferme du Chat Blanc à Maves… » Jérôme tient aux spécificités du commerce local et de centre-bourg malgré les contraintes notamment logistiques. Il est, par exemple, chaque semaine, livré en poisson frais, les mercredi et vendredi matins. En revanche, il ne vend ni viande ni viennoiserie car boucher et boulangers sont présents à Oucques. Très investi dans le dynamisme de la vie communale, malgré le peu de temps libre que lui laisse son commerce ouvert tous les jours de l’année sauf le 25 décembre, le 1er janvier et le jour de l’inventaire, Jérôme peut compter sur son fils Julien, déjà investi dans l’entreprise familiale.