“Le cuir dans le pré”
En cette période au cours de laquelle la quête de cadeaux originaux et de qualité est intense, une start-up percheronne pourrait répondre à cette attente dans une dynamique alliant production locale, éthique, savoir-faire et plaisir durable.
En effet, l’entreprise «Le cuir est dans le pré» propose, depuis six mois, des articles en cuir, sous différentes formes, avec des coloris variés et des accessoires personnalisables. Sacs, ceintures, bracelets mais aussi colliers pour chiens font partie de la gamme volontairement restreinte de la marque.
L’aventure familiale, conduite par Aurianne de Saint-Alban et ses quatre enfants, depuis la commune de Choue, relève de la gageure. En effet, aujourd’hui, proposer des articles en cuir tout en affichant un engagement éthique fort semble un pari difficile à relever. Sauf que, il semble bien qu’il soit en passe d’être gagné.
Le projet est né d’un constat pluriel. Tout d’abord, l’utilisation de produits en cuir reste constante car ce matériau noble, utilisé depuis la nuit des temps, reste gage de qualité et de durabilité. Cependant, la traçabilité des peaux est impossible, tout comme la vérification des conditions d’élevage des animaux ; les tanneries ont pratiquement disparu de l’hexagone – là encore, l’innocuité des traitements subis par les peaux est difficile à prouver.
«Le cuir est dans le pré» semble avoir résolu cette double équation en ne se fournissant que chez des éleveurs labellisés pour la qualité de leur pratique tant pour la qualité de vie des animaux que pour les conditions d’abattage. Ainsi, les peaux de bovins élevés pour leur viande trouvent un débouché dans cette filière particulièrement exigeante. D’autre part, le tannage est assuré par des professionnels respectueux, non seulement de la qualité des cuirs, mais aussi du respect de règles environnementales strictes. Et le tout, pour la production d’articles sobres, intemporels, durables, aux couleurs chatoyantes et actuelles avec des options de personnalisation de qualité similaire.
Utilisant les moyens de son temps, l’entreprise a sollicité le financement participatif, commercialise ses produits via une plate-forme internet, communique ses actualités sur les réseaux sociaux, fait du sur-mesure dans la réactivité… et confie les expéditions à une structure de travail adapté (ESAT) de Loir-et-Cher. La boucle est bouclée.
L’ensemble des produits est présenté sur le site
lecuirestdanslepre.fr