Pour mettre Vendôme à l’honneur
En attendant l’accord de la mairie de Vendôme et de la commission de la marque Vendôme, la société « Vendôme Desîgns » nouvellement créée souhaiterait insuffler une dynamique autour de plusieurs artisans de luxe implantés en Vendômois.
A la tête de ce projet, Jonathan Kern (Le petit Vendômois n°356-février 2019), Anglais installé à Lunay depuis 3 ans et qui commercialise depuis 20 ans de la nacre produite en Chine dans son usine pour de riches demeures ou les paquebots de luxe. «Nous travaillons beaucoup avec la mairie sur cette initiative. Cela fait presque 6 ans que la marque «Vendôme bien plus qu’une place» avec son logo existe, nous avons une tonne d’idées pour la développer davantage, ce «V» si particulier doit être présent dans le monde entier» s’enthousiasme Jonathan. Un logo qu’il a déjà décliné avec de la nacre blanche de chine et noire de Tahiti sous forme de plaque qui pourrait être offert à des dignitaires visitant la ville ou tout simplement à vendre au gens de passage. Travaillant déjà en amont avec quelques artisans vendômois comme la Sellerie Percheronne à Saint Agil, Marie-Hélène Poisson et son atelier de marqueterie Boulle, Olivier Simonin tapissier à Vendôme, une collection de bijoux sertis de diamants va voir le jour dès septembre avec l’Atelier Martinez, joaillier de luxe à Vendôme.
«Les possibilités sont énormes pour la ville et le Vendômois. Ce nom connu dans le monde entier, synonyme de luxe à la française, pourrait être un vecteur d’emplois pour Vendôme, nous avons beaucoup de choses à offrir ici» poursuit-il. Jonathan, qui possède un réseau important dans le monde du luxe, voit déjà plus loin en travaillant par exemple avec des agences de voyage pour développer le tourisme dans le Vendômois entre autre avec les asiatiques. «Pour que cela fonctionne il nous faut réunir autour de ce merveilleux projet les élus mais également tous les habitants. Nous lancerons d’ailleurs dès septembre un financement par le biais d’un crownfunding pour que chacun puisse s’impliquer à la hauteur qu’il désire. Il nous faut également trouver un lieu, un espace emblématique avec du caractère pour le futur showroom» conclut Jonathan, véritable anglais devenu amoureux de notre région.