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Portrait d’artiste : Maïana Rosier

En Afrique Centrale, maï, cela veut dire eau. Et ana vient de son deuxième prénom, Anne. Maïana, cela serait alors la fluidité ?

Cette nouvelle vendômoise (quand même depuis dix ans ), qui habite à Lunay passe son temps à faire chanter les autres.
Mais avant cela, c’était Paris. Elle se raconte facilement, le sourire toujours aux lèvres et dans les yeux.

«Mon père était un énergique festif, hautboïste, de la région tourangelle, passionné de musique, de la classique, mais aussi de la variété. Ma mère, d’origine centrafricaine aimait aussi la musique, les rythmes bantous» explique-t-elle comme pour justifier son goût inné pour l’art vocal.

Pianiste précoce, pratiquant la gymnastique à haute dose, elle découvre la danse alors qu’elle n’a qu’une quinzaine d’années. La danse africaine, qui s’exprime si bien par la fluidité des corps justement, l’attire et l’entraîne au point de rompre avec ses études, elle qui aurait aimé faire de la psychologie. La danse et la musique entrent donc dans sa vie, à moins que cela ne soit le contraire. A la suite de la rencontre avec Victor Upshow, chorégraphe américain, Maïana pénètre dans le monde du show-biz, des émissions télé, des clubs de nuit au rythme fou, avec ses premiers contrats, qui se succèderont pendant de nombreuses années.

Elle chante comme elle vit, naturellement puisque la chanson a toujours bercé sa vie quotidienne. Le gospel se révèle pour elle après un temps de variétés interprétées notamment en Italie. Elle accompagnera en chœur, sur scène ou en enregistrement, de nombreux artistes, comme Les Platters, Jeane Manson, Higelin, Nicoletta…Elle se rapproche de la troupe de gospel américaine Usa Gospel Mass Choir. Sans pour autant quitter le monde de la danse, évidemment.

maïana

Plus tard, peut-être pour se poser un peu, elle arrive dans le Vendômois en famille. Mais très vite son énergie débordante reprend le dessus et cette ceinture noire de taekwondo a besoin de la scène, pour elle et pour les autres. Alors, c’est l’occasion de relancer ou de créer ses propres «troupes musicales». Avec Maïana, pas de demi-mesures. Ce seront donc trois chorales qu’elle fera fonctionner dans le coin. A Saint-Martin des Bois, Euphonia, à la Ville aux Clercs, Ô les Chœurs (ex-Boîte à chansons ), à Vendôme Orange Blues (ex- L’oiseau Lyre). En tout plus de quatre-vingt adeptes du chant, amateurs qui se retrouvent chaque semaine, profitant de la bonne humeur communicative de Maïana. Mais il y a aussi l’école de musique de Savigny, (troupe Si Sav’ vous chante), le groupe «Vox pop»  avec une trentaine d’adeptes, des interventions pédagogiques en partenariat avec l’Hectare, ou auprès de particuliers.

«C’est le plaisir de chanter qui est prioritaire par rapport à la technique» explique-t-elle , «la joie d’abord, la rigueur après».

C’est surtout vrai en ce qui concerne les chorales amateurs. La technique s’impose lorsqu’elle intervient auprès de professionnels qui ont besoin d’affiner leurs techniques vocales sur scène. C’est carrément un autre domaine.

«Maintenant, je travaille avec un nouveau groupe, de professionnels, et d’amateurs très éclairés, pour jouer mes propres compositions, c’est le groupe Wonder Mama, et j’aimerais également monter une troupe mêlant la danse, le chant, la comédie, pour jeunes adultes et ados afin de mettre en scène des comédies musicales. Ceux que cela intéressent peuvent me contacter»

Insatiable Maïana, dont le studio installé à Lunay ne refroidit jamais !

«Nous avons fait un superbe concert à Lunay dernièrement, intitulé Odyssée Mélody, regroupant les différentes chorales que je dirige, et beaucoup de personnes n’ont pû entrer, faute de places. J’en suis désolée, et pour eux, ce concert sera rejoué en octobre ou novembre» précise-t-elle, tout sourire, avec toujours la préoccupation à faire plaisir.

Contact pour chanter avec Maïana 06 72 38 40 07.

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