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Un petit vendômois sur le chemin…

Mathieu, jeune vendômois âgé de 11 ans (bientôt 12 !), vient de rentrer en 5ème et a vécu cet été une expérience peu banale pour son âge…

Après un WE découverte l’année dernière, Mathieu est reparti avec ses parents sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle…

« C’était génial ! J’avais tellement aimé marcher sur ce chemin que j’ai demandé à mes parents de m’acheter une nouvelle paire de chaussures pour repartir cet été !»

Cinq jours du 1er au 5 août au départ d’Eauze dans le Gers jusqu’à Arzacq-Arraziguet dans les Pyrénées Atlantiques pour parcourir environ 80 km !

«On a commencé doucement avec 11 km de marche la première journée, puis entre 16 et 20 km, ce qui fait environ 4 à 5 heures de marche par jour. C’était magique et paisible ! Il y avait moins de pollution, des paysages différents et magnifiques, un vrai moment de plaisir !»

Comme la plupart des pèlerins, Mathieu a porté son sac à dos, bagage qui doit contenir l’essentiel pour ne pas être trop lourd…

«Dans mon sac ? Juste le nécessaire ! Des vêtements de rechange pour la marche, une tenue et des chaussures confortables pour après, mes affaires de toilette avec une serviette fine, un maillot de bain (on peut trouver des piscines soit municipales soit dans certains gîtes !), des épingles à nourrice (très pratiques pour faire sécher son linge en marchant !), la casquette, le poncho de pluie, la fameuse crème Nok (géniale pour éviter les ampoules !), un bon livre, sans oublier de quoi boire (il ya toujours un point d’eau dans les cimetières pour remplir sa bouteille !)»

Départ entre 7 et 8 heures le matin pour marcher à la fraîche, avec une pause casse-croûte et une petite sieste !

«Quand on arrive à l’étape prévue vers 15 ou 16 heures, on fonce au gîte pour déposer nos affaires…. et prendre une bonne douche ! L’un des meilleurs moments de la journée. Puis soit on visite les alentours soit on discute avec les autres pèlerins ou les hospitaliers (ceux qui nous accueillent) soit on joue aux cartes ou on va se baigner ! A 19 heures, on ne manque pas le RDV de «l’apéro-rando» avant le bon dîner cuisiné maison ! Après tout ça, on est bien content d’aller se coucher !».

Mathieu a rencontré différents types de marcheurs sur la route : des personnes de tout âge mais surtout des retraités et des jeunes entre 17 et 22 ans :

«Ça m’a vraiment surpris de les voir marcher tout seul, sans copains avec eux. Je me suis dit qu’ils avaient besoin de libérer leurs émotions d’avoir réussi leur examen ou de l’avoir raté ?… ».
Son meilleur souvenir ?  C’est quand il a atteint la dernière étape ! « J’étais tellement content de ne pas avoir lâché l’éponge ! ». Et son moins bon ?… C’est la dernière étape aussi… «Il faisait chaud et il y avait des côtes ! La dernière heure de marche a été très très longue…».

Un lieu qui l’a marqué ?

«Oui ! Notre étape dans une chapelle aménagée en gîte ! Avec mes parents, on a dormi dans la sacristie ! Incroyable !».

Mathieu a également été beaucoup impressionné par les personnes qui ouvrent leur maison «avec tant de gentillesse» pour accueillir, nourrir, héberger et prendre soin des pèlerins. A la question «Que pourrais-tu dire à d’autres jeunes de ton âge pour leur donner envie de faire cette expérience ?», Mathieu répond :

«Déjà, s’ils sont en conflit avec leurs parents, ça va beaucoup les aider. Le chemin peut être dur, on peut avoir mal, on peut pleurer mais ils vivront des moments de solidarité et d’encouragements avec leurs parents qui seront fiers de leur enfant capable d’y arriver. C’est une grande preuve d’amour que de s’entraider dans ces moments là ! Et s’ils n’y a pas de conflit, c’est tout simplement super de vivre ça en famille».  Bien-sûr, Mathieu a envie de repartir mais son grand projet, c’est pour plus tard… «Mon projet n° 1, c’est de faire ce chemin avec trois de mes amis, Alexandre, Baptiste et Martin, juste après le BAC ! ». Et comme le dit l’expression de joie du Moyen âge, principalement liée au pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle qui signifie «aller plus loin, aller plus haut  : ULTREÏA !

GB

Le Petit Vendômois

Mensuel gratuit depuis 32 ans, tiré à 28 000 exemplaires, le Petit Vendômois se veut proche de ses lecteurs, familier et convivial, sérieux sans se prendre au sérieux, ambitieux sans prétention…à l’image du Vendômois. Dans ses colonnes, on y trouve le Vendômois de toujours: celui d’hier, celui d’aujourd’hui, celui de demain (agenda, spectacles, concerts, expositions, fêtes et manifestations diverses, informations, échos, histoires et curiosités).

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