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Le service civique, une chance pour l’emploi

Plutôt réconfortant d’entendre de la part du préfet de Loir-et-Cher, Jean-Pierre Condemine, que le service civique ne s’adresse pas qu’aux jeunes majeurs des villes, mais aussi des campagnes. Un message fort pour ne pas laisser les zones rurales mourir en silence.

 

En campagne comme en ville, il y a des problèmes d’emploi, voire davantage. Cette journée d’information sur le service civique, qui s’est tenue à Blois à la fin avril, a conforté l’idée que ce type d’accompagnement pourrait se révéler être la panacée en création forte et palpable d’emplois.

 

Les six jeunes, cinq filles et un garçon, qui entouraient le préfet et Christine Guérin, directrice de la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations de Loir-et-Cher, ont su, avec le sourire et une conviction non feinte, expliquer leur parcours au sein d’une association sportive scolaire, l’un attendant d’être pompier de Paris, l’autre livrant son désir de devenir ébéniste après avoir intégré l’association des Compagnons du Devoir.

 

Les félicitations du préfet

Emma Gillion, 21 ans, de Coulommiers-La-Tour, s’est engagée dans son canton au sein de La Croix-Rouge et d’autres organismes altruistes : «J’ai côtoyé des gens en difficulté et, en zones rurales, ils ont leur fierté quand il faut tendre la main.» Avec son DUT de carrières sociales et son service civique à la Maison de Bégon, à Blois, Emma va finaliser son projet et le concrétiser autour des jeunes de quartiers, via le slam. «En attendant, je vais partir m’aérer un peu l’esprit car le service civique est prenant si on y consacre du temps et de la passion, comme je l’ai fait.» D’autres, en poste à la préfecture, se sont vus proposer des CDD pour poursuivre leurs missions d’écoute et d’aide aux populations. Une autre enfin fera carrière, peut-être, dans une radio locale.

 

Chaque jeune, s’il est retenu, peut se voir proposer un service civique de 6 à 8 mois, à raison de 24 heures/semaine pour une indemnité de 580 euros par mois. En Loir-et-Cher, pas moins de 263 contrats en 2017 et actuellement 112 sont agréés, mais il n’y a eu que 57 contrats signés.

 

Le préfet Condemine a chaudement félicité ces jeunes, représentants leurs pairs, en leur rappelant les devoirs qu’il avaient envers la Nation. Les jeunes intéressés peuvent s’adresser à la préfecture de Blois ou dans les sous-préfectures de Vendôme et/ou Romorantin-Lanthenay, ainsi que dans les Bureaux d’information jeunesse (BIJ) et tous organismes en charge d’insertion-formation afin que personne ne reste sur la route… de l’égalité des chances.

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