Écoles des villes ou écoles des champs
Le pré-projet de carte scolaire présenté par l’Inspectrice d’Académie le 12 février, amendé une semaine plus tard après concertation avec les syndicats d’enseignants, devrait être finalisé le 16 mars. A l’ordre du jour, un certain nombre de fermetures de classes mobilisant aussi les parents d’élèves.
Pour le Vendômois, hors Saint-Ouen qui connaîtrait un mouvement à somme nulle (une fermeture en primaire et une ouverture en maternelle), seule Mondoubleau connaîtrait une ouverture de classe, une ULIS (unité localisée pour l’inclusion scolaire).
En revanche, pour les fermetures, le bilan est plus sévère. Si Anatole-France à Vendôme et Saint-Amand-Longpré ont quitté le projet de fermeture, il n’en va pas de même pour Naveil ni pour les RPI de Droué, Moisy-Ouzouer-le-Doyen-Viévy-le-Rayé, Areines-Meslay-Saint-Firmin-des-Prés, Saint-Arnoult-Saint-Martin-des-Bois, Sougé-Ternay et Trôo.
Malgré la proximité des vacances scolaires, les représentants de parents d’élèves ont mobilisé au sein des établissements concernés comme à Droué où une manifestation d’une centaine de personnes (enfants compris) ont exprimé, sur le parvis – Vigipirate et Covid obligent – leur opposition à la fermeture de l’une des six classes dès septembre 2021. Guylaine Yvonneau, déléguée de parents, exprime le sentiment général « Nous avons choisi de vivre en zone rurale pour la qualité de vie, la proximité y compris à l’école. Nous avons le sentiment que l’on ferme des classes dans la ruralité au profit des villes, et ce au plan national. Nous ne souhaitons pas être sacrifiés et que nos enfants soient soumis à des triples niveaux. »
Si la dernière réunion de calage à l’Inspection Académique est prévue le 16 mars, un rassemblement d’enseignants et de parents d’élèves est d’ores et déjà planifié samedi 13 mars à 10 h 30 devant la préfecture à Blois.