Vendôme voit la vie en rose
C’est officiel, en janvier, Vendôme a reçu le verdict du Conseil national des villes et villages fleuris (CNVVF). Bonne nouvelle: confirmation du label «Quatre fleurs» pour la ville.
En août 2016, Vendôme recevait les membres du jury qualifiant le fleurissement des villes françaises. Une visite exhaustive, permettant de scruter avec minutie les parcs, jardins et massifs de la ville, avec pour finalité la conservation de ses «Quatre fleurs», la plus haute distinction délivrée par l’association, sous l’égide du ministère de l’Économie. La requalification fleurie de la ville se poursuit donc sans nuages, le jury du CNVVF a été particulièrement sensible à la mise en valeur du patrimoine par la commune. Pas de hasard, le Plan local d’urbanisme (PLU) décline le projet urbain et protège toute une série d’éléments de paysages, naturels ou plantés par l’homme. La biodiversité du coteau des Mallettes, avec sa trame verte, a sûrement pesé dans cette décision, saluant ainsi la gestion rigoureuse des espaces verts par les techniciens vendômois. Par ailleurs, les pelouses soignées, les prairies de fauche, les berges du Loir, les massifs d’arbustes ou de vivaces ont pu être répertoriés.
Les membres du jury ont également pu découvrir le travail pédagogique mené avec les scolaires quant à la création de potagers, d’un verger et de l’étiquetage d’arbres dans des squares de la ville ainsi que la récolte de miel. L’harmonie des couleurs, des volumes et de la texture a pu être apprécié et le parc Ronsard ainsi que celui du château ont été qualifiés d’exemplaires. Malgré un patrimoine arboricole peu satisfaisant du fait des maladies, la ville a replanté 270 arbres en 50 taxons différents, le jury a noté les cuvettes d’arrosage mises en place au niveau de l’allée Yorktown, derrière la Trinité.
«La gestion environnementale est un axe majeur de votre politique et est visible sur le terrain», soulignait Paul Roncière, président du CNVVF.