Editorial de janvier 2016 : On vous souhaite tout le bonheur du monde

Mais avant, vous aviez 20 ans, et n’est ce pas cela que l’on regrette ! La référence constante aux «trente glorieuses» est horripilante pour les gens qui n’ont pas connu cette période si faste. Tout était à reconstruire, le travail manquait de bras, l’argent apporté par le plan Marshall nous hissait petit à petit dans la modernité. Nous qui sommes nés bien après ces années fastes, que reste t-il ? La nostalgie d’un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître ? Avec de l’imagination et surtout avec le cinéma de l’époque, on revoit bien cette période d’insouciance, où tout était promis à un avenir radieux ! Les employés étaient les rois, pouvant se faire licencier un jour et être embauchés le lendemain dans une autre société. Les biens matériels étaient abondants et totalement nouveaux. Une époque extra, que certains regrettent mais c’est ainsi !
Une fois que tout cela est dit, que faisons-nous ? On pleure les années passées, on essaye de ramer en marche arrière, on fait quoi ? Le monde a changé, les repères ont bougé, n’est ce pas comme cela depuis la nuit des temps, depuis que l’homo-sapiens règne sur la terre ? Ne regardons pas en arrière mais en avant. On pourrait pour les plus septiques faire également la liste de ce qui ne marchait pas avant mais qu’importe. Aujourd’hui c’est aujourd’hui et hier c’était hier, la machine à voyager dans le temps n’existe pas encore, il nous faut affronter le présent pour mieux construire le futur. Plus de 7 milliards d’hommes sur terre, une pollution qui va transformer notre monde de demain sans parler des guerres de religion, ni de la mondialisation en marche. On peut être pessimiste mais cet état de fait n’a jamais fait évoluer qui que ce soit.
Ne sommes nous pas capable de relever la tête, d’avancer vers une restructuration moderne de nos capacités à voir l’avenir comme un grand chambardement positif, éviter nos erreurs d’antan pour mieux appréhender le futur. La vie est bien plus forte. Chaque matin, nous pouvons nous relever les manches et penser que nous améliorons le monde dans lequel nous vivons. Cela peut paraître niais de penser cela, que le scepticisme est bien plus fort mais finalement bien plus facile à dire… Cela évite bien des remises en question. «Tous des cons, tous des pourris», l’inaction est bien plus complaisante, je n’agis pas donc de toutes les façons je ne serais pas déçu ! Un peu d’optimisme réveillerait certains qui se font bercer par l’illusion que tout peut revenir comme avant.
Toute l’équipe du Petit Vendômois vous souhaite tout le bonheur du monde pour cette nouvelle année.