Stéphane Bern, invité de Résurgence ?
Infatigable, bondissant, souriant, volubile, Stéphane Bern se sent proche de son public et ce dernier le lui rend bien. Ils s’aiment à la folie…
La preuve en a été fournie, encore récemment, à Huisseau-sur-Cosson, à deux lieues de Chambord, où, à l’invitation du député solognot Guillaume Peltier, par ailleurs conseiller régional, l’animateur de tant d’émissions est venu parler patrimoine, sauvegarde, respect de l’environnement. «Pas de fenêtres et de volets en PVC ou de laids volets roulants dans les centres-bourgs qui ont une histoire» (à la limite une véranda Akena), mais aussi du nerf de la guerre. Il a donc défendu son projet de loto et de grattage dont une partie des sommes collectées par La Française des Jeux avant qu’elle ne soit vendue ira à la restauration de biens en péril dûment sélectionnés, dans une première tranche nationale. D’autres mises et paris suivront si le premier jeu a pris.
Se voulant un animateur proche du terrain et des Français : «J’ai horreur du hors-sol», loin des studios aseptisés parisiens ou même périphériques, le «châtelain» de Thiron-Gardais (commune très proche du Vendômois, via Mondoubleau), après avoir défendu ses projets et dévoilé quelques pans des grandes cérémonies de la célébration du 500e anniversaire de La Renaissance à Chambord, ses environs (Romorantin, notamment), et dans la région Centre-Val de Loire… a bien voulu répondre aux questions du public, séduit par sa conférence pas si improvisée que ça.
André Fleury convie l’animateur
Ce furent surtout des conseils que certains sollicitèrent pour redonner vie à leurs biens, souvent familiaux, n’hésitant pas à lui confier des dossiers préparés pour devenir éligibles aux prochains lotos…Il y eut même le cas d’un gros contribuable qui, une fois impôts et taxes payés, ne peut plus consacrer des euros à entretenir sa propriété. Souriant, Stéphane Bern ne pouvait que répondre que le Loir-et-Cher était finalement à l’image de la France : presque ruiné…
Et, presque en conclusion, André Fleury, le sage de Vendôme, au nom de toutes ses casquettes et de ses nombreux amis, rappela au député et au troubadour des temps modernes qu’à Vendôme, depuis plus de 50 ans, la population avait joué la partition du bénévolat, réussissant avec passion, patience et temps qui passe, à sauver quelques pépites qui ne luisaient plus ou presque plus. Long développement en forme d’inventaire à la Prévert qu’il conclut par une invitation : «Venez fêter avec nous le demi-siècle de Résurgence ! Thiron-Gardais n’est pas loin des bords du Loir. Vous serez le bienvenu chez nous.»
Sans son programme sous les yeux, Stéphane Bern promit de tout faire pour être là. S’il est accompagné de médias et de relais promotionnels, André Fleury n’aura pas prêché dans le désert…