La Maison de santé va sortir de terre
Courant septembre, les premiers coups de pioche, annoncés initialement pour juillet mais reportés, laisseront place nette sur le terrain à l’angle entre la rue Darreau et celle du 20e Chasseurs. Dans les prochains mois, c’est une maison de santé pluridisciplinaire universitaire qui s’élèvera à la place.
La démolition, portée par la ville, représente un coût d’un peu plus de 345.000 € HT. Puis, la communauté d’agglomération Territoires Vendômois prendra le relais pour la construction du bâtiment, l’aménagement d’un parking de 17 places dont 3 pour personnes à mobilité réduite, les cheminements piétonniers et l’éclairage extérieur.
L’ensemble sera construit sur un îlot bordé des rues Darreau, du 20e Chasseurs, Chevrier et l’avenue Clemenceau.
Sur trois niveaux, l’ensemble accueillera des bureaux pour neuf médecins, un kinésithérapeute, deux psychologues, un podologue, une infirmière et quatre sages-femmes autour de quatre salles d’attente mais aussi, des box pour six ophtalmologues et orthoptistes ainsi que salle de réunion et autres locaux logistiques.
La construction de ce bâtiment a été évalué à un peu moins de 2,3 millions d’euros hors taxe dont un million en autofinancement.
Le calendrier prévoit un début des travaux en janvier 2020 et une livraison à la fin de la même année.
L’engagement universitaire de la structure permettra l’accueil d’internes de la faculté de Tours (mais aussi d’ailleurs le cas échéant) dont il est permis d’espérer qu’une expérience vendômoise leur donnera envie de s’y fixer une fois leurs études arrivées à leur terme.
La question se pose sur l’organisation de la médecine générale à Vendôme et, notamment, avec la maison de santé implantée non loin, rue Robert-Barillet.
Ce changement dans la structuration médicale du territoire. En effet, la question de la fusion hôpital – clinique est très clairement posée et tant l’Agence Régionale de Santé que les autres services de l’État semblent vouloir aller dans ce sens. Les acteurs de santé seront consultés très prochainement. La question de l’implantation géographique sera déterminante car l’emplacement à proximité de la gare TGV ne fait pas l’unanimité. Une question qui sera débattue en tenant compte de la résidence des patients.