Nouvelle formation et évolution à Montoire
Le lycée agricole de Montoire-sur-le-Loir propose actuellement plusieurs formations du Cap au BTS avec des spécificités. Mais la formation au sein de l’établissement innove, car le contexte de transition environnementale et la résilience qui en découle fait évoluer l’apprentissage des futurs professionnels de l’agriculture.
Les métiers évoluent et particulièrement les métiers autour de l’agriculture. A Montoire-sur-le-Loir, l’Agro campus des 2 Vallées (le lycée agricole) a ouvert une première session en septembre dernier d’une toute nouvelle formation, le CS Pilotage des Machines Agricoles (CS PMA) pour les travaux mécanisés à haute technicité accessible aux possesseurs d’un bac pro ou d’un BTS. «Le métier de l’agriculture s’est beaucoup mécanisé. Nous sommes les seuls de la région Centre à l’avoir mis en place et le proposer. Une nouvelle formation qui nous a demandé de nouer un partenariat avec le lycée Ampère de Vendôme pour profiter quelques heures par semaine des ateliers et de l’enseignement de ses professeurs» détaille Laurent Mameaux, directeur adjoint de l’établissement montoirien.
Quant au BTS Analyse Conduite Stratégie d’Entreprise agricole (BTS ACSE) il devient le BTS ACSE’ Agri avec une évolution à la rentrée prochaine de septembre. Sous la houlette du professeur référent Marie-Josée L’Homme qui pilote cette formation permettant aux futurs diplômés de prendre des responsabilités au niveau d’une exploitation agricole ou même de travailler dans des entreprises agro-alimentaires ou des coopératives, ce BTS remanié sera redécoupé en 4 semestres avec trois à quatre modules abordés par semestre pour arriver à 26 capacités à évaluer au final. «Les modules chaque semestre seront pluri-disciplinaires et relieront des capacités dans des disciplines différentes à l’exemple de notre premier module dénommé : « Vivre de l’agriculture, relevons le défi». Un module pour évaluer la capacité des élèves à aller chercher l’information dont ils ont besoin pour résoudre un problème» conclut la professeure.