La manifestation est reportée
En 1973, la piscine de Montoire-sur-le-Loir a été construite dans le cadre d’un programme national lancé en 1969, l’opération «1 000 piscines». Le 30 juin sera fêté son cinquantième anniversaire !
À l’origine de cette politique, les mauvais résultats des nageurs français aux JO de 1968 à Mexico mais aussi deux drames survenus au cours de l’été 1969. A Juigné-sur-Loire (49), la noyade dans la Loire de dix-neuf enfants d’un centre aéré et, à Thonon-les-bains (74), celle de vingt-quatre personnes lors du naufrage sur le lac Léman.
Ces deux accidents conduisent l’État à mener une politique d’incitation à la pratique du sport en général et de la natation en particulier. L’opération « Mille piscines » vise, sur une période de quatre ans (1972-1976) à la construction d’un millier de piscines économiques et industrialisées sur l’ensemble du territoire national.
Dans cet objectif, le secrétariat d’État à la Jeunesse et aux Sports organise, en mai 1969, deux concours nationaux d’architecture pour faire émerger des solutions architecturales inédites avec des piscines transformables ainsi que des piscines économiques. Coûts de construction et de gestion sont des points déterminants. Des prototypes de piscines transformables sont réalisés en 1971 et 1972.
Le concours de piscines économiques a retenu deux projets pour la construction d’une centaine de piscines sur le territoire national, entre 1972 et 1976, «Tournesol» et «Caneton».
En attendant que la construction des piscines couvertes, un marché public a été lancé pour la création d’une cinquantaine de bassins mobiles d’apprentissage démontables afin de servir dans plusieurs villes ou bien dans des territoires ruraux.
Sur le lieu, dans l’ancienne baignade, aux Reclusages, l’architecte Pierre Cantais crée la piscine de Montoire il y a maintenant un demi-siècle.