Groupe Minier : “Marcel” et l’esprit de famille
Saison 1. Episode 4. Présenter une entreprise comme une grande famille relève du cliché. Sauf que, pour l’équipe de « Marcel », la réalité dépasse la fiction et l’organisation d’une «cousinade» serait un véritable tour de force tant les équipes se sont constituées autour d’un véritable esprit d’entreprise familiale. Au sens large.
Au sein du groupe, d’autres «Minier» ont succédé à Marcel. Francis, Philippe, Maryse, Ginette, Bertrand, Hélène, Claudia, Léonard, Pierre, Paul, Étienne… Mais, loin d’être des héritiers, ils ont surtout été atteints par le virus de l’entreprise, ses valeurs, son développement, son rayonnement.
Pour preuve, les «lignées familiales» au sein du groupe sont nombreuses. «L’auto-recrutement est prégnant au sein du groupe. Je touche du bois mais, jusqu’alors, nous n’avons pas connu de difficultés dans ce domaine. Qu’un poste se libère et un salarié réfléchit à une bonne recrue de son entourage. Qu’un très bon élément se distingue et un employé « Minier » nous fera remonter l’information car tout le monde sait qu’on veut des champions !» explique Francis Minier, avec un grand sourire. Il est assis en face du tandem père/fils, Serge et Sébastien Dunas. Le premier est entré dans le groupe avant lui et le second est directeur technique et commercial de Minier TP. Entre les trois hommes, une franche estime et une profonde amitié, fruits du partage de valeurs, de moments forts et d’un travail toujours exigeant.
Exemple de filiation professionnelle avec Serge et Sébastien Dunas.
Serge est né au sortir de la seconde guerre mondiale. Dès 14 ans, il part travailler dans les fermes comme nombre des jeunes d’alors. Après un service militaire de 18 mois, il revient à Souday et est embauché par une entreprise de travaux publics. «Ayant entendu parler d’un poste libre, je me suis adressé à Marcel Minier. Il m’a fixé rendez-vous le samedi, chez moi, à 11 heures, au retour de la chasse. J’ai commencé le lundi suivant, le 28 février 1968. Je suis resté dans l’entreprise pendant 36 ans. Jusqu’à l’heure de la retraite.»
Serge parle toujours avec le même enthousiasme de son métier. Il était conducteur et explique volontiers son rôle « Je manœuvrais un engin qui s’appelle un chargeur. C’est une sorte de gros tracteur avec un godet permettant de charger un camion ou de déplacer le matériau. J’en ai eu huit. Le premier était très rudimentaire. Le deuxième avait une cabine et un peu de chauffage mais pas de climatisation. En 1976, quand on a fait la déviation de Vendôme, on a eu très chaud ! »
L’année suivante, Sébastien voyait le jour. Déjà bercé par la famille «Minier». «J’ai des souvenirs forts des premiers week-ends au ski avec les salariés de l’entreprise et leur famille. Ce n’était pas courant alors. Tout comme l’accès aux sports collectifs et aux matchs inter-entreprises.»
Une mémoire immédiatement relayée par son père «J’étais dans l’équipe pour le premier match de football. On n’avait pas de maillot et on jouait en chaussures de sécurité. Fallait pas louper le ballon car personne n’avait de protège-tibia !»
Pour autant, cet esprit convivial et bon-enfant, qui explique l’attachement fort des salariés à l’entreprise, ne se substitue aucunement à une véritable exigence de professionnalisme et de compétence. Le parcours de Sébastien illustre parfaitement cet état de fait.
«En IUT Génie civil option travaux publics, j’ai effectué mon premier stage chez Minier. Mais, le second était chez Callu à Droué.» Préférant le travail concret à l’école, Sébastien Dunas est embauché comme métreur chez Guillon à Saint-Cyr-du-Gault avant de partir pour effectuer son service militaire. «Dès mon retour, j’intégrais une autre entreprise de Travaux Publics au sein de laquelle j’étais conducteur de travaux pendant trois ans et demi. A cette période, Philippe Minier cherchait un aide conducteur de travaux. On en a parlé franchement avec mon employeur du moment et on est tombé d’accord. Je suis donc parti chez Minier, le 1er novembre 2002, pour un poste inférieur à celui que j’avais mais avec des perspectives enthousiasmantes.»
Deux ans plus tard, Sébastien Dunas devient conducteur de travaux et, en 2013, après quelques réflexions, prend la responsabilité de Minier TP au plan technique et commercial après le départ en retraite de Philippe Minier.
Père et fils mettent en exergue, de façon univoque, les principes d’intégration, de convivialité et de fidélité «Même à la retraite, je suis toujours convié aux rencontres extra- professionnelles de l’entreprise.» Et, un même amour du travail, et du travail bien fait !
Certains postes, très spécifiques, ne bénéficient pas toujours de ce recrutement par cooptation. Ils sont présentés sur le site du groupe minier.fr dans l’espace recrutement.
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