Comédie Amorale d’à peu près Georges Courteline
Bruno-Edgard Massardo, ex-Parisien comme il aime à le souligner, est un comédien professionnel. Quinze années sur les planches de la capitale ( Les Blancs Manteaux, le Point-Virgule, le Théâtre Trévise, entre autre) a choisi de s’installer à Vendôme avec le projet d’y créer une troupe de théâtre.
Une première pièce jouée aux Greniers de l’Abbaye, « Ils nous ont relâchés c’matin » qui a remporté du succès, avec cette pièce – tribunal original.
Pour cette nouvelle pièce «Les Boulingrin», l’inspiration est venue de Courteline qui l’a écrite en 1898, cet auteur étant de la Région Centre-Val de Loire, à Tours précisément.
«La démarche particulière c’est la mise en scène.» souligne t’il. «Les Boulingrin dans la réécriture ont changé. La pièce originale fait 40 minutes, c’est un petit Courteline, j’en ai fait une pièce d’1h15 !».
Il y a donc un nouveau début, une nouvelle fin, un tout nouveau scénario.
«La bonne de la maison a été mise enceinte par son employeur, cette situation n’était pas prévue dans l’oeuvre originale.» souligne t’il.
Vous aurez droit aussi à un conteur au début de l’histoire qui présentera tous les personnages de la pièce et reviendra à la fin» précise l’auteur-interprète, acteur et écrivain.
Cependant l’intrigue reste la même.
«La meilleure mise en scène que j’ai, c’est l’écriture !» martèle t’il cependant le décor et les costumes seront bien de la fin du XIXe siècle.
Ce n’est pas modernisé la pièce originale ni réactualisé, Bruno-Edgard Massardo déteste ces termes mais il fait ressortir les effets comiques en employant des termes un peu plus actuelles à la manière de Courteline.
«Tiré le populaire vers le haut. Le populaire pour moi c’est Raymond Devos, ce n’est pas Lagaffe.» dit il.
Deux ex-comédiennes et des amateurs enthousiastes, Bruno Edgard Massardo revisite les classiques du rire dans le seul but de divertir et de faire plaisir en se faisant plaisir !