A la Ville-aux-Clercs, chantiers novateurs et traditionnels
Mardi 8 mars, c’est à une double inauguration que le maire, Bruno Dupré, avait convié institutionnels, élus et habitants. Deux chantiers bien différents puisque l’un était consacré à la restauration complexe du campanile surmontant l’église Saint-Barthélemy et l’autre avait conduit à la construction d’un bâtiment scolaire et péri-scolaire à énergie positive.
Les deux chantiers ont mobilisé des artisans qui ont, chacun dans leur domaine, fait preuve d’implication, de réactivité et, surtout, de talent.
Le campanile avait été ôté du clocher compte-tenu de son instabilité. Une dépose spectaculaire et une longue attente pendant la restauration de sa charpente et de sa couverture avant un retour sur son socle originel. Un chantier d’ampleur qui a représenté près de 600.000 € dont seulement 180.000 € sont restés à la charge de la commune notamment grâce au concours de la Fondation du Patrimoine via une efficace campagne de mécénat populaire et le soutien de la fondation Bern.
Côté école, il s’agissait d’un bâtiment de plus de 700 m² accueillant une salle de motricité, des sanitaires à hauteur d’enfant, un dortoir attenant à la salle des ATSEM, de trois salles de classe, d’un accueil péri scolaire et d’un bureau. Le tout conçu autour d’une coque bois/paille, dotée de triple vitrages et de panneaux photovoltaïques. Un bâtiment ne nécessitant que 15 kw/m² au lieu de 300 pour les anciens lycées ou collèges. L’ensemble a représenté un investissement de l’ordre de 2 millions d’euros, très soutenu par les différents partenaires, dont juste un quart demeure à la charge de La Ville-aux-Clercs.
Deux exemples proches qui mettent en exergue le savoir-faire des acteurs du territoire pour le neuf comme pour l’ancien.
CF