Économie et sociétéÉconomie en Vendômois

Des pommes, des poires… et du bon cidre

En octobre, la cidrerie et distillerie Pelletier à La Chapelle-Huon récoltait ses pommes pour démarrer sa production d’abord de jus de fruit puis de cidre, trois semaines à un mois intensifs avec un nouvel outil, le pasteurisateur pour produire dorénavant de A à Z, du fruit à la bouteille embouteillée.

 

Au bout du chemin, sur les hauts de la colline, l’exploitation est en pleine effervescence. La récolte des pommes à jus et à cidre vient de se terminer. Il faut maintenant passer à la production de ces jus de pommes délicieux et du cidre cuvée 2018. «Malgré que la chaleur de cet été a abîmé quelques pommes, la récolte est plutôt satisfaisante et le sucre est bien présent», explique Fanny Pelletier entre deux bouteilles de jus de pommes fraîchement pressé. Les pommes venant des sept hectares de la ferme sont triées puis lavées pour en retirer les résidus de terre. Elles passent ensuite dans un broyeur et restent à macérer quelques minutes dans une benne à vendange avant de prendre le chemin du pressoir. Un cylindre pneumatique qui va presser les pommes broyées d’où sort le jus des tamis qui tapissent le pressoir. Stocké dans des cuves pendant 24h pour décanter, il sera chauffé dés le lendemain à 78 degrés précisément, le pasteurisateur, nouvelle machine inaugurée cette année.

 

10000 bouteilles en trois semaines

«Nous faisions appel à un prestataire jusqu’à l’année dernière et nous avons investi au printemps dernier dans ce nouvel outil pour maîtriser totalement la chaîne, du fruit à la bouteille», détaille Ophélie Pelletier, la fille de Fanny et Daniel qui a rejoint il y a un an, avec son frère Thibault, l’entreprise familiale. C’est près de 10 000 bouteilles de jus de pomme, de jus de pomme-coing et de jus de pomme-poire qui seront produites cette année en trois semaines. Quant au cidre, il faudra attendre fin février, début mars pour le voir embouteillé. En effet, autant le jus de pomme ne doit pas fermenter, autant le cidre lui doit tranquillement dans des cuves rentrer dans le processus de fermentation pendant trois mois avant de le boire avec ces fines bulles en doux ou en brut. Vivement le printemps !

 

 

Alexandre Fleury

Il est partout ! Assemblées générales, événements sportifs et culturels, reportages, interviews, portraits… à lui seul, il rédige la moitié des articles du journal. C’est la figure tutélaire de la rédaction et il répond toujours avec le sourire aux très nombreuses sollicitations. Une valeur sûre, qui écume le Vendômois par monts et par vaux et connaît le territoire par cœur.

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